Les différents rites funéraires

Services Funéraires 7/7 vous informe sur les différents rites funéraires en fonction de votre culte religieux.

Les différents rites funéraires

Le rite catholique

  • La personne sur le point de décéder reçoit le sacrement des malades de la part d’un prêtre.
  • Après le décès, l’église invite l’entourage à se recueillir auprès du défunt.
  • La mise en bière est effectuée par votre opérateur funéraire. Le défunt repose sur le dos, mains jointes sur la poitrine avec éventuellement crucifix, chapelet, objets de piété ou personnels. La crémation est autorisée depuis 1963 par l’église catholique.
  • Le temps du recueillement achevé, vient la cérémonie religieuse des obsèques.
  • Le monument funéraire est orné d’une croix.

Le rite protestant

  • Au moment de la mort, la communauté se réunit autour du mourant et de l’aumônier pour un moment de recueillement, de prières et de lecture de la Bible.
  • Lorsque le décès est prononcé, pendant la veillée mortuaire, un des proches du défunt peut endosser le rôle du pasteur et lire des passages de la Bible.
  • La mise en bière est effectuée par votre opérateur funéraire. Le défunt repose sur le dos, mains jointes sur la poitrine sans objet de piété ni de crucifix. La crémation est autorisée depuis 1898.
  • La cérémonie des funérailles se tient au temple, animée par le pasteur.
  • Après le culte, on enterre le défunt simplement, en compagnie de lectures et de prières.
  • Le monument funéraire est orné d’une croix.

Le rite orthodoxe

  • Le corps est porté à l’église, cercueil ouvert, un voile blanc recouvrant le visage du défunt. En France, une dérogation est obligatoire pour accomplir un tel rite.
  • Trois jours après le décès a lieu l’enterrement. C’est le temps pour que l’âme se sépare du corps. + La crémation est refusée par les orthodoxes.

Le rite israélite

  • Le corps du défunt est soumis à une toilette rituelle de purification, en l’absence de la famille, par des hommes lorsque le défunt est un homme, par des femmes lorsque le défunt est une femme.
  • Le corps du défunt est ensuite posé sur le dos, à même le sol, dépourvu de bijou. Sa tête repose sur un sachet de terre d’Israël, elle est entièrement enveloppée dans une toile. Son visage est tourné vers le ciel et ses bras sont placés le long du corps. La religion juive n’autorise pas la crémation.
  • Le corps ne doit jamais rester seul. Une veillée traditionnelle est organisée. Des psaumes sont lus en continu tandis que la lumière des bougies symbolise l’immortalité de l’âme.
  • La synagogue étant un lieu de vie, aucune cérémonie n’y est prévue. Il peut cependant y avoir un passage si le défunt est un fidèle ou un « Érudit ».
  • Avant le départ pour le cimetière, la famille déchire le vêtement qu’elle porte sur le côté droit. C’est un signe de douleur. Devant la tombe, juste avant la mise en terre, une oraison funèbre est lue par le Rabbin, avant que chaque membre de l’assistance ne jette trois pelletées de terre dans la fosse.
  • La prière des morts, le Kaddish, est ensuite récitée. L’assistance se lave ensuite les mains sans les essuyer. C’est un symbole qui représente le lien avec le défunt et sa famille.
  • Le monument funéraire est érigé dans les 11 mois qui suivent le décès. Il porte une inscription hébraïque et parfois le symbole des tables de la loi hébraïque. En principe, il n’y a pas de fleurs.

Le rite musulman

  • Lorsque la mort d’une personne est imminente, elle est tournée du côté droit pour lui réciter à l’oreille la profession de foi de la religion musulmane. L’entourage récite également la sourate XXXVI et le verset 12.
  • Lorsque le décès est prononcé, une toilette de purification permet au défunt de passer de la vie sur terre à la vie dans l’au-delà. Selon la tradition, le lavage du corps est effectué par quatre personnes de même sexe que le défunt. Seule l’époux(se) du défunt est autorisé(e)e à laver son corps. Le corps est lavé de haut en bas trois fois pour chaque partie, en commençant par le côté droit, la tête placée en direction de la Kaaba.
  • Les soins de conservation ne sont pas autorisés. Après avoir été essuyé, le corps est enveloppé dans un nombre impair de vêtements (trois pièces blanches d’étoffes non cousues). Ses bras doivent être le long du corps, paumes en haut, ou croisés sur la poitrine.
  • Lors de la veillée mortuaire, un imam récite des sourates du Coran. La religion musulmane oblige à enterrer le corps rapidement, entre 24 et 48 heures après le décès. La famille est toujours présente à la levée du corps. La crémation n’est pas autorisée.
  • La Cérémonie se tient au cimetière en présence de l’Imam placé face au cercueil, orienté vers Kaaba.
  • Le monument funéraire est simple, sans symbole luxueux, avec une inscription d’un verset du Coran. Il n’y a ni photo ni fleur.

Le rite bouddhiste

  • Une fois la personne décédée, son corps rejoint le Bardo, un monde onirique constituant un passage vers la réincarnation.
  • La crémation est très répandue dans la tradition bouddhiste. Les cendres du défunt sont déposées devant l’autel au pied de Bouddha. Pendant 49 jours, les moines prient afin d’aider l’esprit et le guider à travers le Bardo.